Français

Question

Bonjour, voilà je suis en 4ème et mon professeur de Français veut qu'on écrive un récit réaliste ( recto, verso de la feuille) Si vous voulez bien m'aidez
car j'ai eu 8/20 sur mon sujet précédent mai s je trouvais que je l'avais bien fait :'( ... Voici les consignes :

Racontez un récit réaliste, une anecdote dont vous êtes le témoin sas être forcement l'acteur.
Consignes : Mode narratif 1er personne, donnez des petits détails "vraies' des personnages ordinaires ou moins (3 /4) en vous incluant. Soigner l'incipit :( Schéma narratif ainsi que présentation ! Merci beaucoup :(

1 Réponse

  • Je rentrais du collège, le jour déclinait et la pluie tombait à sceaux. Je bifurquai vers un terrain vague à travers lequel j'avais prévu de couper pour échapper à toute cette eau. J'aurais dû prendre le bus. Mais j'avais oublié ma carte de transport dans mon casier.
    L'obscurité se faisait de plus en plus compacte et seule la lumière provenait des fenêtres des immeubles situés de l'autre côté. C'est pour cela que je ne les vis pas tout de suite. Mais quand je les entendis, j'étais déjà trop prés.
    Trois jeunes hommes, plus vieux que moi, dont deux tapaient sur le troisième.
    Je m'arrêtai en me demandant ce que je devais faire. Partir me semblait une bonne idée, mais j'hésitai, voyant le blessé, se relever en chancelant.
    C'est à ce moment que je pris une décision, peut être stupide, peut être pas. Je sortis le sifflet que j'avais au fond de ma poche et je soufflais du plus fort que je pus.Les agresseurs, surpris, se calmèrent, se détachèrent de leur victime en regardant vivement autour d'eux.
    Ils m'aperçurent et l'effet de surprise s'arrêta net. L'un d'eux s'approcha de moi en hurlant et me tordit le bras. Pendant qu'ils s'en prenaient à moi, ils n'avaient pas vu que celui qu'ils avaient roué de coup s'était relevé et vint à mon secours. Il avait pris le temps de s'armer d'un bâton et il se ruait sur les agresseurs en tapant à tour de bras.
    Les deux jeunes étaient à genoux et nous profitions de cet instant pour courir à toutes jambes, sous la pluie, fuyant une menace dont j'ignorais tout.
    Je ne remarquais pas tout de suite que notre fuite ne me ramenait pas dans mon quartier, je constatais que mon compagnon de fuite s'était appuyé contre un mur et trébucher.
    Je lui lançai un coup d'oeil rapide. Je m'aperçus qu'il souffrait et qu'il ouvrit la bouche sans pouvoir me parler. Il était mal en point.
    Je crus un moment qu'il ne pourrait pas se relever, mais je le suppliais de me suivre. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés à la porte de mon immeuble. J'appelais à l'aide dans l'interphone et mes parents descendirent et aidèrent le jeune à rentrer chez nous. Installé sur le canapé, il balbutiait des remerciements. J'allais chercher la trousse de pharmacie de ma mère; pendant que mon père appelait la police.
    Je me demandais alors, pourquoi j'avais pris ce chemin plutôt qu'un autre. Je me disais aussi que ça ne servait à rien de se demander tout ça. Je n'allais pas pouvoir changer grand chose. Que ma décision de changer de route avait peut-être servi à sauver quelqu'un d'un mauvais pas.

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